Titre : Jusqu'à ce que la mort nous unisse
Auteur
: Karine Giébel
Date
de sortie : 2011
Nombre
de pages : 604
Éditeur : Pocket
Genre
: Thriller
Prix
: 7 € 70
Résumé :
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de
certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie,
c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que
vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant
son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de
liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à
son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui,
l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique
accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit
d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais
coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la
gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance
dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables
sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer
un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible
vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge
blesse, la vérité peut être fatale...
Mon
avis :
L’avant dernier livre que j’ai lu de l’auteure, m’en reste plus un (snif, snif). Au
même titre que « Satan était un ange », on sort complètement de ces
espèces de huit-clos ampli de tension dans lesquels l’auteure avait l’habitude de nous projeter (remarque, même si ces deux livres n’ont
rien en commun, si ce n’est l’auteure,
ça en fait quand même deux, donc puis-je encore parler d’habitude ? Je ne
sais pas).
Peut importe, ce que j’aime, c’est justement, cette tension.
Cette pression et le ton que Karine Giebel donne à ses histoires dés les
premières lignes. On sait par avance que tout ne vas pas être une partie de
plaisir pour les personnages. Que tout va partir en vrille dés le commencement,
que le mot respirer, ne fait pas
parti du vocabulaire de l’auteure. Non,
les protagonistes n’y ont pas le droit. Et nous non plus.
Même si j’ai aimé « Jusqu’à ce que la mort nous unisse »
Je n’ai pas retrouvé cette force, cette plume agressive qui ne laisse de répit
ni aux protagonistes ni même aux lecteurs. En règle général, l’auteure ne prend jamais de pincettes, ne prend
jamais le temps de poser le décor, on entre d’emblée dans le vif du sujet. Mais
pas ici. Jusqu’à ce que la mort nous unisse est une histoire qui
commence doucement, très doucement. Le temps nous est donné de rencontrer les
personnages, de les connaitre, de passer beaucoup de temps dans leur
environnement, de prendre le temps de les comprendre… de découvrir les paysages
alentours…
Il est vrai que dans la première moitié du roman, il ne se
passe pas grand-chose. On regarde, on écoute… on découvre les prémisses du
problème posé, et on continue tranquillement… on se pose quelques questions,
mais on est pas pressé. Ici l’auteure ne nous pousse pas… on est libre d’y
aller à notre rythme.
C’est seulement à la fin du roman, que tout se met en place.
La par contre, On retrouve LA KARINE GIEBEL… ça va vite, on ressent la même
pression que les personnages, on a envie de savoir le pourquoi du comment On
veut comprendre, on a peur etc.
Malgré que l’action arrive à la fin, et malgré une ou deux
réserves, j’ai quand même aimé. Parce que ce qui n’a pas changer ce sont ces
personnages aux caractères bien prononcé, bien étudié. Ces personnages qu’ont
fini pas aimer et qu’on est dégouté parce qu’à la fin y en a toujours un qui
nous quitte… (L’une de mes réserves, il ne le méritait PAS). Aussi parce que
l’auteure trouve toujours le moyen de nous surprendre, nous balader… On croit
une chose (l’auteure s’est arrangée pour) et puis, à la toute dernière minute,
juste à ce moment précis ou on ne s’y attend absolument pas, un retournement de
situation prend place…
Les deux points négatifs que je noterais, d’abord, ce que
j’ai marqué juste au dessus, le fait qu’à la fin nous perdons toujours
quelqu’un, d’habitude ça ne me gène pas. Au contraire, je trouve que ça donne
encore plus de cachet à l’histoire, mais la, j’ai trouvé que c’était mal venu
et franchement, vu ce que arrive aux personnages, ça manquait de crédibilité…
et l’histoire d’amour, même si cela explique parfaitement le titre… Oui parce
qu’il faut attendre la toute fin pour le comprendre…
M’enfin bon, je vais bouder quelques jours l’auteure parce
que croyez-moi Vincent, il va me manquer. Beaucoup. Snif. Mais bon me
connaissant, je me jetterai sur son dernier roman plus vite qu’il ne faut pour
le dire.
Si comme moi vous aimez Karine Giebel, vous vous laisserez tenter par cette lecture qui reste néanmoins une excellente lecture...
Ma note :
16,5/20
♥♥♥♥♥
Maintenant, j'ai peur de découvrir ce livre, c'est malin. :/ lol
RépondreSupprimerBon, j'ai encore le temps, vu que je n'ai pas encore tout lu de cette auteure.
Et encore, il est soft par rapport aux autres lol.
SupprimerLui aussi faut que je le lise, j'en ai lu deux de cette auteure et je suis fan !!
RépondreSupprimerEtant également fan, moi je dis qu'il faut tous les lire lol.
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