lundi 30 décembre 2013

Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini



Les cerfs-volants de Kaboul

Titre : Les cerfs-volants de Kaboul
Auteur : Khaleid Hosseini
Année  de sortie : 2005
Nombre de pages : 384
Éditeur : Belfond
Genre : Drame
Prix : 20 €

Résumé :
De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.
Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.
Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Mon avis :

Bouleversant ! Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à « Les cerfs-volants de Kaboul ». Il s’agit ici d’une des histoires de l’année 2013 dont je me souviendrais longtemps. Et pourtant, ce livre n’a pas été un coup de cœur pour moi, alors qu’en général ce genre de sujet entre directement dans la case « Coup de cœur ».

La raison en est simple. L’auteur dépeint ici la vie, le passé, le caractère de deux personnages totalement à l’opposé l’un de l’autre, mais qui vont s’avérer être liés par l’amitié (même si celle-ci se ressent plus dans un sens que dans l’autre). Je dis amitié mais en réalité, je devrais parler de dévotion. C’est ainsi que Hassan va se comporter envers Amir, le fils de son maître mais pas lui, on ressentira même la pointe de jalousie d’Amir qui sera le commencement de tout… de toute l’horreur de cette histoire.

Parlons-en de l’histoire. Elle se déroule à Kaboul, en Afghanistan dans les années 70. Amir et Hassan son frère de lait et vont se lier d’une belle amitié grâce à leur passion des cerfs-volants, une activité très courante chez-eux. Mais quelque chose va se briser entre eux à tout jamais, le jour ou pour la première fois, Hassan (comme je vous l’ai dit plus haut, l’enfant le plus dévoué) victime d’agression aura besoin d’Amir qui se défilera… par peur, lâcheté ou honte… les trois peut-être… Pour une histoire de fierté…

Quand je dis que cette histoire m’a bouleversée, je le dis uniquement en passant à Hassan, car je n’ai tout simplement pas aimé, voire détesté le personnage que campe Amir. D’abord, un enfant pourrit-gâté qui ne semble pas mesurer la chance qu’il a d’être à sa place et ensuite, une certaine forme d’égoïsme qu’il finira certes, par absoudre mais seulement à mon sens, quand il sera d’une certaine manière trop tard… malgré les efforts qu’il emploiera…

Par ailleurs, ce qui m’a dérangé dans ce roman, c’est toute la place (même si cela à un sens dans le livre) que l’auteur donne à Amir. J’aurais préféré qu’il nous parle plus de la vie d’Hassan, plutôt que d’être relégué au second plan à travers la vie d’Amir… qui soit dit en passant, ne m’a pas parue intéressante pour trois sous… J’ai trouvé justement qu’à cause de cela, il y avait beaucoup de longueurs et de passages inintéressants.

En revanche, malgré ces passages, j’ai trouvé que l’auteur avait une plume juste sublimissime. Je me suis sentie bête au début de ne pas en avoir noté quelques-unes puis je me suis rendue compte qu’en faite, tout le roman est ainsi parsemé de belles citations mémorables… Vous ouvrez le livre à n’importe quelle page et vous tomberez forcément sur des mots, des phrases ou carrément des passages mémorables…

Je vais tout de même en glisser une : « …Le vol est le dénominateur commun de tous les péchés… Lorsqu’on tue un homme, on vol une vie. On vol le droit de sa femme à un mari, on prive ses enfants de leur père. Lorsqu’on raconte un mensonge, on dépossède quelqu’un de son droit à la vérité. Lorsqu’on triche, on dérobe le droit d’un autre à l’équité. Aucun acte n’est plus vil que celui-là… »

En résumé, j’ai était touché par la vie d’Hassan, ce petit garçon pleins de malice, intelligent, malgré qu’il soit illettré, sérieux, dévoué et pleins de bon sens à qui malheureusement la vie n’a pas sourie. J’ai été charmé par la plume de l’auteur et par son scénario (beaucoup de choses sensées, intelligentes et fortes en émotions et de belles pensées aussi sont évoquées par ses personnages).  L’intrigue du roman, celle lancée par l’appel téléphonique m’aura juste laissé sans voix, j’avoue que je ne m’attendais pas à ça…

Je retiendrai juste une dernière chose, je suis assez surprise qu’ont nous ait jamais enseigné à l’école que l’esclavagisme existait dans cette partie du monde… car oui c’est exactement ce qu’on retrouve dans cette ville à cet époque avant l’horreur qui a anéantie ce pays.

C’est un livre que je conseil vivement.

Ma note : 17/20                                 ♥♥♥♥

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