Les cerfs-volants de Kaboul
Titre : Les cerfs-volants de Kaboul
Auteur : Khaleid Hosseini
Année de sortie : 2005
Nombre de pages : 384
Éditeur : Belfond
Genre : Drame
Prix : 20 €
Résumé :
De Kaboul à San Francisco, des années 70 à
nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en
arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.
Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont
grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant,
le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même
passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.
Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années
aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te
racheter, lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une
plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Mon avis :
Bouleversant ! Voilà le
premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à « Les cerfs-volants
de Kaboul ». Il s’agit ici d’une des histoires de l’année 2013 dont je me
souviendrais longtemps. Et pourtant, ce livre n’a pas été un coup de cœur pour
moi, alors qu’en général ce genre de sujet entre directement dans la case « Coup
de cœur ».
La raison en
est simple. L’auteur dépeint ici la vie, le passé, le caractère de deux
personnages totalement à l’opposé l’un de l’autre, mais qui vont s’avérer être
liés par l’amitié (même si celle-ci se ressent plus dans un sens que dans l’autre).
Je dis amitié mais en réalité, je devrais parler de dévotion. C’est ainsi que
Hassan va se comporter envers Amir, le fils de son maître mais pas lui, on
ressentira même la pointe de jalousie d’Amir qui sera le commencement de tout… de
toute l’horreur de cette histoire.
Parlons-en de l’histoire.
Elle se déroule à Kaboul, en Afghanistan dans les années 70. Amir et Hassan son
frère de lait et vont se lier d’une belle amitié grâce à leur passion des
cerfs-volants, une activité très courante chez-eux. Mais quelque chose va se
briser entre eux à tout jamais, le jour ou pour la première fois, Hassan (comme
je vous l’ai dit plus haut, l’enfant le plus dévoué) victime d’agression aura
besoin d’Amir qui se défilera… par peur, lâcheté ou honte… les trois peut-être…
Pour une histoire de fierté…
Quand je dis
que cette histoire m’a bouleversée, je le dis uniquement en passant à Hassan,
car je n’ai tout simplement pas aimé, voire détesté le personnage que campe
Amir. D’abord, un enfant pourrit-gâté qui ne semble pas mesurer la chance qu’il
a d’être à sa place et ensuite, une certaine forme d’égoïsme qu’il finira
certes, par absoudre mais seulement à mon sens, quand il sera d’une certaine
manière trop tard… malgré les efforts qu’il emploiera…
Par ailleurs, ce
qui m’a dérangé dans ce roman, c’est toute la place (même si cela à un sens
dans le livre) que l’auteur donne à Amir. J’aurais préféré qu’il nous parle
plus de la vie d’Hassan, plutôt que d’être relégué au second plan à travers la
vie d’Amir… qui soit dit en passant, ne m’a pas parue intéressante pour trois
sous… J’ai trouvé justement qu’à cause de cela, il y avait beaucoup de
longueurs et de passages inintéressants.
En revanche,
malgré ces passages, j’ai trouvé que l’auteur avait une plume juste
sublimissime. Je me suis sentie bête au début de ne pas en avoir noté
quelques-unes puis je me suis rendue compte qu’en faite, tout le roman est
ainsi parsemé de belles citations mémorables… Vous ouvrez le livre à n’importe
quelle page et vous tomberez forcément sur des mots, des phrases ou carrément
des passages mémorables…
Je vais tout de
même en glisser une : « …Le vol est le dénominateur commun de tous les
péchés… Lorsqu’on tue un homme, on vol une vie. On vol le droit de sa femme à
un mari, on prive ses enfants de leur père. Lorsqu’on raconte un mensonge, on
dépossède quelqu’un de son droit à la vérité. Lorsqu’on triche, on dérobe le
droit d’un autre à l’équité. Aucun acte n’est plus vil que celui-là… »
En résumé, j’ai
était touché par la vie d’Hassan, ce petit garçon pleins de malice,
intelligent, malgré qu’il soit illettré, sérieux, dévoué et pleins de bon sens
à qui malheureusement la vie n’a pas sourie. J’ai été charmé par la plume de l’auteur
et par son scénario (beaucoup de choses sensées, intelligentes et fortes en
émotions et de belles pensées aussi sont évoquées par ses personnages). L’intrigue du roman, celle lancée par l’appel
téléphonique m’aura juste laissé sans voix, j’avoue que je ne m’attendais pas à
ça…
Je retiendrai
juste une dernière chose, je suis assez surprise qu’ont nous ait jamais
enseigné à l’école que l’esclavagisme existait dans cette partie du monde… car
oui c’est exactement ce qu’on retrouve dans cette ville à cet époque avant l’horreur
qui a anéantie ce pays.
C’est un livre
que je conseil vivement.
Ma note : 17/20
♥♥♥♥
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