Auteure : Nell Harper Lee
Nombre de pages : 446
Édition: Le livre de poche
Genre : Drame
Prix : 6,60 €
Résumé : Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression,
Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre
et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir
accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi
ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques
-, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre
comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien
d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une
époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman
universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la
bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette
histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman
initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur
l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le
monde entier.
Oui,
j’ai aimé ce roman. Oui, je me suis terriblement attachée aux personnages,
particulièrement ceux de la famille Finch. Et plus particulièrement encore,
celui de Scout notre narratrice. Oui j’ai eu énormément de peine pour Tom
Robinson. Et pour Arthur Radley, dit Boo. Oui, oui et encore oui, ce roman
laissera une marque indélébile, dans ma mémoire comme il l’a fait pour de
nombreux esprits depuis 1962. Oui, j’ai apprécié l’idée qu’Harper Lee nous
serve cette histoire avec les yeux et le cœur d’une enfant alors que la
narratrice n’en est plus une. Et enfin oui, j’ai trouvé le sujet des plus intéressants.
Mais
j’avoue tout de même avoir eu un mal fou à parvenir à cette fin. Il m’a fallut
cinq jours pour en arriver à bout. Pourquoi ? Parce que l’intrigue qu’on
connait déjà, de par la quatrième de couverture démarre seulement à partir de
la deuxième partie du roman. Ce que moi,
j’ai trouvé extrêmement long. Ce n’est pas que j’ai trouvé la première partie
inintéressante, mais comme dans le film, je m’attendais à ce que ces deux
parties soient confondues. Du coup, mes attentes ont étaient un chouïa lésés. Je n’attendais pas que l’intrigue se pointe à
la première page non plus, mais il vrai que, je trouvais plus intéressant le
cas de Tom Robinson plutôt que l’enfance elle-même de Scoot et son frère à Maycomb.
D’ailleurs,
le sujet était en béton. Un homme noir accusé d’avoir abusé d’une femme blanche, à
une époque ou les noirs étaient (comme le dit à un moment Atticus Finch lors de
sa plaidoirie) considérés comme des pariât de la société, dès leur naissance,
alors que la déclaration des droits de l’homme stipule bien que « Tous les êtres humains naissent libres et
égaux en dignité et en droits ». Et tout ceci peint par le souvenir de l’enfance,
en toute innocence donc. Signe qui ne trompe pas, une vraie leçon de tolérance,
d’intégrité et de morale.
Ce
roman, ne fut pas un coup de cœur pour moi. Car même si j’ai carrément aimé
cette histoire, ces longueurs ont un tantinet gâché ma lecture. Mais il s’agira
là, de la seule et unique raison. Et après avoir visionné le film, que j’ai
trouvé très fidèle au roman et même mieux, par rapport à ces fameuses
longueurs. Et qui par ailleurs, m’a permit de mieux saisir certains détails qui
m’avaient alors échappés lors ma lecture, mon opinion concernant la note a
changé. Le roman gardera sa note de 15 /20, mais grâce au film, l’histoire,
elle, obtient tout bonnement la seule note qu’elle mérite réellement, c'est-à-dire :
20/20.
Pour
finir, ce livre je le conseil à tout le monde. Mais si comme moi, les longueurs
vous font peur, lisez-le en prenant votre temps, et vous verrez que vous l’apprécierai
autant que moi si ce n’est plus. Car, passer à côté de cette histoire serait comme... tirez sur l'oiseau moqueur...
Je termine sur cette note poétique mais en réalité, Il y aurait tellement de choses à dire sur ce roman, ne serait-ce que sur les personnages, les lieux, les liens avec le passé, l'histoire, le destin tragique de Tom Robinson, l"immoralité de Bob Ewell, Le courage de Scout et Jem, la stupidité des idées reçues et j'en passe... mais surtout, la simplicité des mots de l'auteure pour conter finalement des faits qui sont en réalité bien plus complexe qu'on ne peut l'imaginer.
Ma note : 16/20
Ma prochaine Chronique :
Un classique qu'il me faut lire !
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