La moustache
Titre : La moustache
Auteur : Emmanuel Carrère
Année de sortie : 2005
Nombre de pages : 183
Éditeur : Folio
Genre : Contemporain
Prix : 6 € 50
Résumé :
Un jour, pensant faire sourire votre
femme et vos amis, vous rasez la moustache que vous portiez depuis dix ans.
Personne ne le remarque ou, pire, chacun feint de ne l’avoir pas remarqué, et
c’est vous qui souriez jaune. Tellement jaune que, bientôt, vous ne souriez
plus du tout. Vous insistez, on vous assure que vous n’avez jamais eu de
moustache. Deviendriez-vous fou ? Voudrait-on vous le faire
croire ? Ou quelque chose dans
l’ordre du monde, s’est-il détraqué à vos dépens ? L’histoire, en tout
cas, fini forcément très mal et, d’interprétations impossibles en fuite
irraisonnée, ne vous laisse aucune porte de sortie. Ou bien si, une, Qu’ouvrent
les dernières pages et qu’il est fortement déconseillé d’emprunter pour entrer
dans le livre. Vous voici prévenu.
Mon avis :
Une histoire
qui commence d’une des manières les plus banales qui soit, et qui se transforme
en quelque chose de très flippant pour le lecteur.
En effet,
Emmanuel Carrère commence son récit par : « Que dirais-tu si je
me rasais la moustache ? » … « Je ne sais pas, je t'aime bien avec, je ne te connais pas sans. »
Parce que sa
femme ne l’a jamais vu sans moustache, Marc décide pour la première fois depuis
10 ans de se raser la moustache, avec l’intension de surprendre sa femme, or
cette dernière, en rentrant des courses, ne remarque rien (ou feint de ne rien
remarquer). Marc prend cela pour un jeu. Mais quand après une soirée passée
chez des amis, Agnès, la femme de Marc implique ses amis, c’est alors que l’histoire
dégénère, prend de l’ampleur, puis devient de plus en plus bizarre.
Emmanuel
Carrère habitué à traité des sujets qui tournent autour de l’identité, frappe
très fort dans ce récit. Dés le début de la lecture, on est très vite perdu. On
ne sait pas si Agnès ment ou si Marc serait atteint d’une quelconque folie.
Au vu du comportement d’Agnès (définie comme une pure mythomane, bien que cette dernière nie tout en block), tout porte à croire que Marc est fou, mais différentes scènes montrent bien d’une part que Marc avait bien une moustache et d’autre part qu’Agnès est très portée sur le mensonge. Cependant, la fin de ce récit nous perturbe tant qu’on est de nouveau submerger par le doute.
On fini alors
par se demander, vu l’ampleur de l’histoire si l’auteur, par cet acte simple du
« raser de moustache » n’essaye pas de nous montrer les sous-entendus
qui existent au sein d’un couple qui parait plus que banal…
Ma note : 17/20
♥♥♥♥
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