Belle Epoque | Les repoussoirs
Titre : Belle Epoque | Les repoussoirs
Auteur : Elizabeth Ross | Emile Zola
Date de sortie : 2013
Nombre de pages : 418
Editeur : Robert Laffont, Collection R
Genre : Drame, historique
Prix : 17, 90 €
Résumé :
Paris, 1889. Maude Pichon s’enfuit à 16 ans de sa
Bretagne natale pour échapper à un mariage forcé et découvrir Paris
ville-lumière en ébullition à la veille de l’Exposition universelle. Hélas, ses
illusions romantiques s’y évanouissent aussi vite que ses maigres économies.
Elle est désespérément à la recherche d’un emploi quand elle tombe sur une
petite annonce inhabituelle :
ON DEMANDE
Des
jeunes femmes
Pour faire
un ouvrage facile
Bienséance
respectée.
Présentez-vous
en personne
A l’agence
Durandeau,
27,
avenue de l’Opéra, Paris.
L’agence
Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre :
Le faire-valoir, étranglé par la misère Maude postule.
Mon
avis :
Un
mot sur la couverture que je trouve simple mais très, très belle et qui résume
avec la petite phrase d’accroche « A Paris, tout se vend… », parfaitement bien l’histoire. Un travail recherché. J’ai trouvé
également le titre très bien trouvé. Un parfait contraste entre ce qui est vrai
de ce qui parait l’être. C’est un roman qui donne à réfléchir sur la valeur
réel de « La beauté » et la « Laideur ».
J’ai
beaucoup apprécié que l’auteure n’ait pas cherché à modifier l’histoire
originale mais seulement apporté le petit plus qui a fait qu’on s’attache aux
personnages ; qui nous a fait découvrir Paris, mais en même temps nous met
en garde sur l’âme véritable de la ville. Et même de ses habitants.
Je ne
connaissais pas la nouvelle « Les
repoussoirs » d’Emile Zola mais c’est avec plaisir que j’ai pu
la découvrir grâce au roman d’Elizabeth Ross. Je trouve qu’elle a su
retranscrire en détails et pour un public plus large, cette nouvelle sur
laquelle on ne se serait pas forcément retournée. Elizabeth Ross à sut donner
aux personnages d’Emile Zola plus de poids et plus d’intérêts. Là ou lui s‘est
contentait de raconter les faits d’une façon majestueuse bien entendu,
Elizabeth Ross a pris le temps de s’arrêter sur chaque personnage pour acérer
notre jugement. Elle a décortiqué chacune des idées de Zola, détail par détail
pour donner plus d’ampleur et matière à réfléchir.
Ce
que j’ai aimé également dans ce roman, c’est justement le fait qu’il en soit
un. Ca nous permet d’y passer plus de temps et d’apprécier en même temps la
plume de l’auteure, très poétique. Parce que la nouvelle d’Emile Zola est très
courte. Trop courte. Mais délicieuse.
J’ai
beaucoup aimé les personnages que sont Isabelle et Maude, l’amitié qui les
unira malgré tout. Le rôle que l’auteure a donné à Isabelle en rapport avec la
photographie. Pour avoir tenté l’expérience quand j’étais au lycée, j’ai
beaucoup aimé replonger dans le monde la photo, notamment le moment ou Isabelle
développe les photos, ce n’est qu’un détail mais quand ça rappel un souvenir
forcément, ça plait. L’amie de Maude, celle qu’elle rencontrera dans l’agence
de Durandeau et qui lui apprendra toutes les ficelles du métier.
La
seule petite chose qui m’a manquait, mais ce n’est pas grand-chose vu ma note…
J’aurais simplement préféré en savoir plus sur la création de cette agence en
étant dans la tête de Durandeau… Comment cette idée a germée dans sa tête et qu’est-ce
qu’il a fait pour que ça fonctionne si bien… ? Et peut-être l’histoire d’amour
que j’ai trouvé faible…
Personnellement,
c’est un livre que je conseil, parce que l’histoire est intéressante et
inédite, en tout cas vue sous un angle différent. Parce que c’est un livre qui
est très beau, malgré le côté dramatique de l’histoire, on ne peut s’empêcher
de rêver. Et parce que ça appel à la réflexion. Il n’existe pas de beauté ni de
laideur, au final quoiqu’il puisse advenir, c’est la vérité de l’âme qui l’emportera.
En tout cas c’est l’idée qu’on a envie de croire et de partager une fois le
livre refermé.
Ma
note : 19 /20 ♥♥♥♥
Ton avis me donne très envie de le découvrir :)
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